Guinevere_old Admin
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| Sujet: Aide : les compagnons du chevalier Mar 25 Avr à 3:04 | |
| L'épée Le chevalier prend grand soin de son épée car c'est sa plus fidèle amie : elle est de tous les combats. Une épée se transmet de père en fils. Les épées, en fer, peuvent rouiller, s'ébrécher ou s'émousser, c'est alors qu'une petite visite chez le forgeron s'impose... L'intérieur du pommeau des épées pouvait être creux et renfermer des reliques sensées protéger le chevalier. Jusqu'au IXe siecles, les épées sont courtes, autour de 90cm, et pèsent environ 2kg. Les chevaliers donnaient bien souvent un nom à leur compagne de chaque instant, ainsi, l'épée de Roland se nommait Durandal et celle de Charlemagne, Joyeuse. De taille, d'estoc? La lame d'une épée comporte deux ou quatre tranchants. Frappant avec les tranchants, le chevalier frappe de coté : de taille. Avec la pointe de la lame, il porte une estocade : il frappe d'estoc.
Dernière édition par le Mar 25 Avr à 3:28, édité 1 fois | |
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Guinevere_old Admin
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| Sujet: Re: Aide : les compagnons du chevalier Mar 25 Avr à 3:27 | |
| Le cheval Les chevaux était l'objet de considération et de convoitise. Les plus riches seigneurs se disputaient les meilleurs, pour lesquels ils pouvaient se ruiner. Les marchands de chevaux comptaient alors parmi les hommes d'affaire les plus riches. Les paysans étaient contraints de livrer de grosses quantités d'avoine aux écuries seigneuriales, qui pour un château de 20 chevaliers, comptaient 100 chevaux à nourrir. Si chaque chevalier devait avoir 5 ou 6 chevaux à disposition, c'est que le cheval était fragile sur les champs de bataille où il pouvait être blessé, tué, à bout de force, ou capturé par l'ennemi. De plus, il existait différent type de chevaux selon leurs usages. Les moins bons, les "roncins" et les juments transportaient les gens et les bagages. Les meilleurs étalons, les "destriers" participaient à l'action militaire. On les appelle destriers car on les menait de la main droite (dextre). Le palefroi est un cheval de parade. Les plus robustes étaient utilisés pour le corps à corps, les plus rapides pour les attaques surprises. On importait des chevaux robustes d'Allemagne, des haquenées d'Angleterre, mais les plus prisés provenaient des élevages arabes d'Andalousie; ils étaient très trapus pour pouvoir emporter au galop un cavalier avec ses 30 kilos d'armures et d'armements. Car, avec le temps, l'armure des chevaliers va se renforcer et donc s'alourdir. En 1214 on commençait aussi à barder de fer la poitrine et les flancs des chevaux de guerre. Les ferrures à clous équipaient déja les sabots des chevaux en Europe depuis le IVème siècle. | |
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